
Le projet se concentre sur les éleveurs Peulh ou Fulani de la province de Séno, dans la région du Sahel du Burkina Faso, qui est la région la plus aride du pays. Les communautés sahéliennes d’agro-pasteurs pratiquent la transhumance et déplacent des personnes et des animaux à la recherche d'eau et de pâturages.
Les Peulh lisent les étoiles afin de recueillir des informations sur leurs activités agricoles et pastorales. Les étoiles leur permettent en effet de déterminer le début de la saison des cultures. Ainsi, au moment de l'année où les étoiles ont la forme d'une houe, la communauté commence à préparer les champs pour les cultures. Au cours des dernières années, les sécheresses sont devenues plus fréquentes et plus sévères, conduisant à des pertes importantes d'animaux, ainsi qu’à la disparition des pâturages et à l'épuisement rapide des réserves d'eau. L'apparition de plus en plus tardive de la saison des pluies et le prolongement de la « saison maigre » affectent donc fortement les animaux et donc les pasteurs.
Le projet vise à renforcer les capacités des communautés dans leur dialogue avec les services météorologiques nationaux. Dans le même temps, il contribuera à améliorer le dialogue entre les éleveurs et les communautés agricoles. Il se penchera également sur des technologies telles que la radio communautaire comme moyen de partager et diffuser leurs prévisions.
Les promoteurs du projet sont des chefs traditionnels de communautés Peulh. En tant que président de l'Association des éleveurs traditionnels du Sahel « Dawla Sahel » et en tant que membre de la Fédération des Eleveurs du Burkina Faso (FEB), le partenaire principal de cette activité possède une expérience de plus de quinze ans dans la réunion de sa communauté avec les scientifiques du climat et le Service National du Climat, y compris à travers l’initiative Prévision saisonnière en Afrique de l'Ouest (PRESAO).
© Premier atelier: information et sensibilisation à propos du Climate Frontlines project
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